• Nous suivons plusieurs blogs ou chaînes vidéos de jardiniers, et chacun a des techniques différentes, certains pratiquent la permaculture à fond, d'autres sont contre, certains suivent la lune, d'autres pas, ... mais une mesure semble faire l'unanimité, c'est qu'il faut prendre soin de son sol et de ne jamais le laisser à découvert. Pour cela les possibilités sont nombreuses : cultiver en permanence à un même endroit, pailler, recouvrir le sol d'une bâche ou de cartons, cultiver des engrais verts...

    L'année dernière, nous avions fait un peu de paillage, à l'automne, nous avions mis quelques cartons, et cet hiver quelques bâches. Nous avons aussi cultivé de la moutarde et de la facélie que nous avons fauchées puis enfouies en avril.

    Et cette année, nous avons largement paillé les endroits où nous avons fait des semis : avec de la tonte de pelouse ou de la paille. La serre tunnel a également été entièrement paillée avec de la tonte de pelouse.

    L'année dernière également, nous avions bricolé rapidement des rames pour les haricots. Le résultat était médiocre : nous pensons que les branches utilisées étaient trop grosses et les haricots n'ont pas réussi à s'enrouler autour d'elles. Cette année, nous avons réalisé une structure plus solide à l'aide de matériaux de récupération du chantier des gîtes, et nous avons utilisé du grillage à moutons, démonté de notre prairie. Plusieurs jours avant les semis, nous avons protégé le sol avec de la paille.

    Voici lé résultat en images :

    Du paillage !

    Radis et soucis paillés

     

    Du paillage !

    Laitues paillées

         

    Du paillage !

    Serre tunnel paillée

     

    Du paillage !

    Rames pour haricots

         

    Entre mi-septembre et début avril, tous nos déchets de cuisine et de jardin étaient placés sur la butte de permaculture. Puis, nous avons étalé une couche d'environ 8 cm de terreau, et enfin paillé avec de la paille. La butte a une hauteur d’environ 50 cm. Nous y avons déjà semé des betteraves rouges et repiqué des piments et des poivrons, mais ils n'ont pas supporté les gelées récentes !

    Du paillage !

     

    Côté récoltes, en avril, nous avons récolté environ 150g de radis des châssis froids, et 4 petites laitues semées à l'automne, et qui ont patiemment passé l'hiver avant de grossir légèrement en ce début de printemps ! Ce mois d'avril a été plutôt froid et sec, et l'ensemble de la végétation est donc en retard par rapport à l'année dernière. Justement en 2020, nous avions récolté nos premières fraises le 19 avril, et cette année, à la date du 2 mai, nous avons beaucoup de fleurs, et seulement une demi douzaine de fraises vertes d'un centimètre de long... Encore un peu de patience pour en manger !

     


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  • Cette année, nous avons un peu changé nos habitudes de semis, à l'intérieur, comme à l'extérieur.

    En intérieur :

    • Nous avions l'habitude de semer les tomates début février (parfois même fin janvier), de les repiquer en godet individuel mi-mars et de les mettre en pleine terre fin avril début mai. Mais en fait, elles restaient trop longtemps dans leur godet, et étaient stressées de ne pouvoir grandir...
    • C'était la même chose pour les courges et autres cucurbitacées : nous les semions entre mi-mars et début avril en godet individuel, et les mettions en terre qu'après les Saints de Glace. Mais là aussi, les plants restaient trop longtemps dans un pot trop petit !
    • Cette année, nous avons décalé nos semis, le 27 mars pour les tomates et courgettes destinées à la serre tunnel, le 10 avril pour les tomates d'extérieur, et le 13 avril pour les courges. A priori, il faut compter environ un mois pour repiquer les plants à leur place définitive : cette année ils ne resteront pas trop longtemps dans leur godet.

     

    En extérieur :

    • Nous avions l'habitude de commencer les semis à la toute fin de l'hiver, en gros à partir du 15 mars. Mais cette année, avec les matinées particulièrement fraîches (et souvent sous zéro degré), en cette mi avril, nous n'avons fait que de rares semis. Les matinées devraient être moins fraîches d'ici la fin du mois d'avril, nous allons donc pouvoir augmenter la cadence !
    • Dans nos potagers de l'Oise et des Hauts-de-Seine, nous ne plantions que deux à trois dizaines de pommes de terre, autour de la Saint Joseph (19 mars). L'année dernière, nous avions planté les pommes de terre primeur le 20 mars, et celles de conservation le 6 avril. Cette année, nous avons largement étalé les dates de plantation : 9 Sirtema sous paillage le 4 mars, 131 Sirtema le 27 mars, 67 Sirtema, 16 Charlotte et 27 Nicola le 15 avril. Nous prévoyons de planter les Bintje et les Yona entre le 24 et le 26 avril.

     

    Malgré le froid, ce qui a bien marché, ce sont les radis semés le 10 mars dans les châssis froids. Ce sont des radis Saxa, dits radis de tous les mois, car ils poussent en un mois environ. Et effectivement, nous avons récolté et mangé nos cinq premiers radis le dimanche 11 avril, accompagnés de feuilles de laitue et d'une carotte de l'année dernière :

    Les premiers semis

     

    L'avantage de la serre en plastique est de gagner quelques semaines par rapport à la pleine terre en extérieur : en effet, le froid est limité et les températures grimpent dans l'après-midi... C'est pourquoi nous y avons déjà repiqué des plants de courgettes, des piments, des poivrons, et nous avons également semé des graines de maïs.


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  • L'année dernière, nous avions restauré la serre tunnel sur une longueur de 3 travées. Cet hiver, les tempêtes avaient déchiré les bâches à plusieurs endroits...

    Ces derniers jours, nous avons remis du scotch, remplacé certaines bâches, et nous avons agrandi la serre d'une travée supplémentaire. La quatrième travée contenait une ouverture pour l'aération, mais elle était vraiment en mauvais état... Nous avons donc récupéré une fenêtre des travaux des gîtes que nous avons remise en lieu et place de la précédente !

    Une fois la serre remise en état, nous nous sommes occupé de l'intérieur : un coup de motobineuse en surface, un coup de râteau, l'installation de notre système de "goutte à goutte" et le repiquage de laitues reine de mai.

     

    Cliquer sur les images pour les agrandir

    Serre en plastique : remise en état + agrandissement  

    Vieille fenêtre délabrée

    Serre en plastique : remise en état + agrandissement

    Fenêtre remplacée

    Serre en plastique : remise en état + agrandissement 

    Vue intérieure

    Serre en plastique : remise en état + agrandissement

    Repiquage de laitues


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  • Les semis d'intérieur sur notre table à semis ne sont pas très concluant... Même en augmentant la durée d'éclairage et en mettant des cales sous les barquettes pour les rapprocher du néon, la plupart des semis filent toujours.

    Les châssis froids

    Gros plant sur les laitues romaines juste sous le néon

     

    Du coup, nous avons décidé de tester autre chose : des châssis froids.

    Toujours avec des matériaux récupérés sur le chantier pour les gîtes, nous avons construit deux châssis, directement dans le potager : il s'agit de deux cadres en bois, dont l'intérieur est entouré d'un film de plastique pour que le bois ne soit pas en contact avec la terre humide, et recouvert d'une vitre. Dans un cas, nous avons récupéré une vitre de châssis que les anciens propriétaires avaient laissée sur place, dans l'autre nous avons utilisé les parois de la douche que nous avions démontée dans l'ancienne salle de bain.

    Cliquer sur les photos pour les agrandir

    Les châssis froids

    Châssis en cours de montage  

    Les châssis froids

       Châssis remplis de terreau

    Les châssis froids

    Châssis fermés par des vitres

     

    Ces châssis sont exposés plein sud : il faut donc penser à les ouvrir en journée pour éviter que les plantes à l'intérieur grillent, et il faut également arroser régulièrement en petite quantité, car la pluie ne tombe pas à l'intérieur.

    Entre le 10 et le 14 mars, en suivant les phases de la lune, nous avons semé dans ces châssis :

    • des betteraves et des radis
    • des choux-fleurs, des brocolis, des soucis, des bleuets, des cosmos
    • des choux et des laitues

     Espérons que dans ces conditions les semis ne fileront pas !


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  • L'année dernière, nous avions emménagé début mars dans notre nouvelle maison, et nous n'avions pas eu le temps de bien préparer le plan du potager. Cette année, nous avons pu réfléchir davantage, nous avons pu tracer des allées bien parallèles (avec un niveau laser), et nous sommes arrivés au plan d'ensemble suivant :

    Vous pouvez télécharger ce plan puis le zoomer sur votre ordinateur.

     

     

    Nous avons encore quelques ajustements à faire pour le plan détaillé.

    Fin février, nous avons déjà rempli la planche P8A, principalement avec des petits oignons repiqués, mais aussi des soucis à chaque extrémité, des carottes + radis, des oignons semés, de l'ail, de la laitue et de la sarriette. Toutes ces plantes sont agencées afin de profiter des associations positives entre elles.

    Début mars, nous avons planté neuf plants de pommes de terre Sirtema que nous avons conservés de l'année dernière. Comme il peut encore faire un peu froid, nous avons mis en place un épais paillage sur le dessus.

     

    Le plan du potager 2021

    Paillage épais au dessus des neuf premières pommes de terre

     

    Enfin, nous avons déjà repiqué quelques fèves qui avaient déjà bien poussé à l'intérieur sur notre table de semis.

    Toutes ces actions avaient été faites sans prendre en compte les phases de la lune, mais comme l'année dernière, nous allons nous remettre à suivre la lune, autant que possible, pour les semis et les plantations.


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